HISTORIQUE ! DES NAO effectivement historiques

NEGOCIATIONS HISTORIQUES ?

Les négociations annuelles obligatoires sont terminées.

HISTORIQUE, ce fut le mot de la direction à la fin de ces négociations. 

HISTORIQUE de donner le montant de l’inflation à l’augmentation générale ?

NON, depuis plus de 15 ans, LIDL donne au moins le montant de l’inflation en augmentation générale. Parfois même plus que l’inflation.

HISTORIQUE de donner une prime, en octobre 2023, d’un montant qui ne couvre pas l’inflation.

NON, en 2021 et 2022, le montant des primes a été supérieur.

HISTORIQUE de privilégier une catégorie de salariés avec une prime qui dépend du travail de     toute l’équipe.

NON. C’est l’habitude de la direction de donner plus à certains et moins à d’autres.

HISTORIQUE une carte cadeau de 100€

NON. C’est comme chaque année et moitié moins qu’en 2021.

HISTORIQUE de verser une prime de participation et une prime d’intéressement.

NON. Cela n’a rien à voir avec les négociations annuelles et les montants versés sont la stricte application d’accords d’entreprise

HISTORIQUE la remise sur achat de 10%.

NON. C’est le minimum que l’on puisse attendre d’une entreprise qui est en très         bonne santé financière, qui prend des parts de marché, qui gagne beaucoup d’argent, mais qui ne partage que des miettes avec ses salariés.

 

Et que dire des conditions de travail ? Depuis plusieurs mois, la CFDT tire la sonnette d’alarme. 

Les salariés sont fatigués, usés, les départs se multiplient, les démissions augmentent. Le Turn-Over est de plus en plus élevé et le recrutement tarde à venir.

Pour la direction, il n’y a que la perf qui compte. Le chiffre, le chiffre. ET L’HUMAIN ? Quand sera-t-il au centre des préoccupations de la direction ?

Les innovations techniques vont faire gagner du temps. OUI, mais surtout faire gagner de l’argent. 

Le bien-être des salariés ? La reconnaissance du travail des salariés ? Qui s’en préoccupe ?

Être une entreprise attractive doit se faire par des décisions fortes. Fermer les magasins le dimanche et les jours fériés, revoir les horaires d’ouverture et de fermeture. Revoir la performance à la baisse en prenant en compte la spécificité de chaque magasin, mais aussi tenir compte de la composition des équipes, de l’humain surtout.

Deux exemples pour montrer la différence de traitement entre le siège de Rungis et tous les autres sites. Le chauffage : On nous demande ne pas trop chauffer, de faire des économies. Alors que tout le monde grelotte dans les SPM et les entrepôts, au siège de Rungis, il fait au moins 22-23°. Même le siège de Strasbourg n’est pas logé à la même enseigne

Pour lutter contre les incivilités, la CFDT demande la mise en place d’agents de sécurité dans les SPM. Refus de la direction, car cela coute trop cher. En revanche, à Rungis, c’est entre 4 à 6 agents qui sont aux entrées du bâtiment toute la journée. 

C’est ça montrer l’exemple ? Comment la direction peut-elle être crédible ?

La CFDT est en attente d’un gain de pouvoir d’achat en adéquation avec l’engagement et l’investissement des salariés et de très nettes améliorations des conditions de travail.

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