UNE PRIME POUR LE POUVOIR D’ACHAT, MAIS…

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Suite à l’intersyndicale constituée de la CFDT, la CFTC, la CGT, la FO et l’UNSA, la direction a reçu les organisations syndicales pour une négociation sur le pouvoir d’achat ET les conditions de travail.
Seul le premier sujet a été abordé. La dernière proposition de la direction a été d’une prime du partage de la valeur (PPV) d’un montant de 400€.


La condition ? Que les organisations syndicales signent un accord pour que cette prime soit versée.
Lors de cette réunion, la direction, par deux fois, a fait usage de chantage.
Premier chantage : Lorsque la CFDT parle de pouvoir d’achat, elle considère que c’est le taux horaire et donc le salaire mensuel qui doit augmenter. Donc la CFDT était venue, comme d’autres organisations syndicales, pour demander une augmentation générale pour tous les salariés. Et là, surprise !! S’il y a une augmentation générale, c’est une avance sur les prochaines NAO qui démarrent en janvier 2023. La Directrice des Ressources Humaines a changé, mais les pratiques restent les mêmes. Aucune reconnaissance des salariés.
Tous les salariés subissent de plein fouet l’inflation, perdent du pouvoir d’achat et on leur dit que si il y a augmentation, c’est une avance sur l’année prochaine. On marche sur la tête. 

Donc, la CFDT a préféré opté pour une prime et là, second chantage. La direction a proposé 400€ alors que toutes les organisations syndicales ont demandé 500€. Elle n’a pas fait un geste supplémentaire.
Donc, si les syndicats ne signent pas cette proposition, la prime versée sera de 250€.
Voilà pourquoi la CFDT a décidé de signer pour cette prime de 400€ qui sera versée le 15 novembre.
Mais le compte n’y est pas du tout. D’autant plus que le sujet des conditions de travail n’a pas été abordé. La direction a botté en touche. Une charge de travail surdimensionnée, des convocations à tout va, sans motif et un management sans compassion, sans compréhension, un taux d’absentéisme qui s’envole et un turn-over qui se dégrade, un objectif de PERF de plus en plus haut, alors que l’objectif initial n’est pas atteint, …
Mais la direction ne fait rien. Elle attend. Elle attend que l’expertise sur la politique sociale de l’entreprise, votée par le CSE Central soit terminée, en décembre. Mais que fera-t-on des résultats de cette expertise ? Comme d’habitude, rien. Elle est trop générale, pas assez proche du terrain, elle n’est pas au plus près des problématiques que rencontrent chaque direction régionale et donc chaque salarié. La direction va devoir répondre très vite à la demande de la CFDT d’améliorer les conditions de travail. Sinon, la CFDT aussi peut préparer des surprises.

Contactez vos élus CFDT pour leur faire part des problèmes que vous rencontrez sur votre poste de travail.

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